URBALOTEK 2 : Cahier d’inspiration de la ville low-tech
Sujet
La ville low-tech propose une autre façon de penser la ville, un questionnement qui répond à des enjeux de sobriété et de résilience tout en mettant les habitants au centre de la démarche et en capacité d’agir.
On pourrait la définir comme « un système territorial ou urbain, dont les pratiques sociales, la gouvernance, le rapport au vivant et le fonctionnement économique, témoignent de la mise en œuvre d’un urbanisme de discernement ».
Cette démarche systémique repose sur quatre principes :
- l’éloge du suffisant,
- la gestion soutenable des ressources,
- la convivialité (appropriation, accessibilité des outils et des savoirs),
- la recherche d’une juste échelle dans les organisations et les réponses sociotechniques apportées.
La low-tech invite donc au discernement dans les solutions techniques, elle ne s’oppose pas à la high-tech, elle la réinterroge et la place là où elle est utile. Elle remet en avant le caractère politique des choix techniques, le débat nécessaire autour de la notion de progrès et sur les effets majeurs que génèrent les technologies sur l’organisation sociale, le travail, les inégalités, les territoires.
Description
L’objectif du premier volet de ce cahier d’inspiration de l’ADEME, réalisé par l’Institut Paris Région et l’AREP est d’appliquer les valeurs et principes de la low-tech aux outils de la fabrique urbaine dans leur diversité, avec un prisme d’urbaniste et un angle francilien. Il s’adresse notamment aux mondes professionnels de l’urbain.
Le second volet du cahier d’inspiration explore davantage les objets spatiaux de la ville est produit par l’AREP, dans une démarche prospective.
Sommaire
Ouvrir le champ des possibles
#1 Nourrir de nouveaux imaginaires
- L’importance des imaginaires
- Les formes des imaginaires
- Les cibles de ces imaginaires
#2 LA LOW-TECH DANS LES MÉTHODES ET SOLUTIONS DE LA FABRIQUE URBAINE
- Low-tech – High value : discernement technique, utilité sociale, performance d’usage, au coeur de l’innovation
- Entre relocalisations et interdépendances, renforcer l’indépendance des territoires
- Combiner les échelles pour renforcer la résilience
- Convivialité : plus d’humains, moins de machines
- Le temps comme ingrédient d’un urbanisme renouvelé
- Le cadre bâti comme patrimoine à entretenir, transformer, transmettre
- Mobilités et espaces publics : mieux partager, optimiser
- Eau et nature en ville : préserver, restaurer et mieux connaître, avec simplicité
ALORS IMAGINONS UNE VILLE LOW-TECH… AMBIANCES URBAINES
Pour aller plus loin
Source : ADEME