L’Espace Lamballe Communauté
Synthèse
Contexte
La création de l’Espace Lamballe Communauté, siège de la communauté de communes, est une réponse à l’extension des compétences de cette collectivité et donc à un besoin d’espace de bureaux supplémentaire.
Avec l’élargissement du champ de ses compétences, la collectivité a vu ses services se disperser sur le territoire, sans qu’une démarche de gestion du patrimoine et de maîtrise des consommations énergétiques ne puisse être mise en oeuvre (disparité des bâtiments, bureaux en location, difficultés de mise en conformité avec la réglementation sur l’accessibilité des ERP…)
La volonté des élus était d’avoir un bâtiment reflétant l’identité du territoire tout en prenant en compte le patrimoine bâti existant. Il s’agissait également de regrouper sur un seul site tous les services de la collectivité. Le choix s’est donc porté sur la réhabilitation de deux bâtiments appartenant aux Haras de Lamballe ainsi que sur la construction de deux extensions de part et d’autre du bâtiment principal (bâtiment B)
Le choix de la rénovation a été fait après comparaison avec une solution de bâtiment neuf dans une zone industrielle.
Objectifs prioritaires
- Mettre en valeur le patrimoine historique du territoire ;
- Disposer d’un siège communautaire identifiable par toute la population ;
- Accueillir le public dans de bonnes conditions ;
- Obtenir un bâtiment réellement performant
Démarches / Labels / Certifications
Le projet de rénovation et de changement de destination du bâtiment a été lauréat de l’appel à projet Ademe – Région en 2008.
Une démarche HQE sans labellisation a guidé le projet de rénovation. 7 cibles ont été retenues par le comité de pilotage :
- Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement
- Chantier à faible impact avec la participation forte du service déchets ménagers dans le tri des déchets de chantier
- Gestion de l’énergie
- Gestion de l’eau
- Entretien, maintenance et pérennité des performances environnementales
- Confort acoustique
- Confort visuel
Facteurs de réussite
Une collaboration étroite entre les services techniques et l’Agence Locale de l’Energie (ALE) par le biais de son Conseiller en Energie Partagé (CEP) ont permis d’identifier, de comprendre et de résoudre les problèmes pour arriver à une performance réelle.
La maîtrise d’ouvrage a fait le choix de systèmes simples pour que chacun soit capable d’effectuer les réglages. Il n’y a donc pas d’automate sur les équipements, seulement des régulateurs.
L’instrumentation mise en place sur ce projet a permis de suivre les consommations réelles.
Difficultés rencontrées / Solutions apportées / Enseignements
Conception
Les principales difficultés ont été liées aux contraintes spatiales du bâtiment existant pour l’aménagement et l’organisation des espaces.
L’évolution de la commande politique durant les 2 ans de chantier a engendré des adaptations par rapport au projet initial. En effet, le souhait d’intégrer de nouveaux services non prévu initialement a engendré de nouvelle réflexion sur l’organisation des espaces, notamment pour l’accueil du public
Réalisation
D’un point de vue technique, la nature du sol (ancienne zone marécageuse) et l’état du bâti existant ne permettaient pas aux murs existants d’être porteurs de l’ensemble des structures. Une alternative, décrite dans l’onglet « Description », a été mise en oeuvre pour la réalisation des planchers et la gestion des reprises de charges.
Utilisation – exploitation
Les consommations relevées lors de la première année de mise en service du bâtiment ont montré une dérive comparées aux consommations théoriques calculées. Le travail d’analyse réalisé en partenariat avec le conseiller en énergie partagé a permis d’identifier les sources à l’origine des surconsommations . A partir d’une série de mesures essentiellement basées sur le réglage des équipements, un gain sur les consommations a été réalisé.
Pour éviter ce genre d’écueil, une meilleure collaboration du bureau d’étude et des entreprises en charge des lots techniques est indispensable. Il peut s’avérer intéressant d’ajouter une mission de réglage et d’optimisation des installations dans le cahier des charges de l’entreprise qui en a l’exploitation ainsi qu’un contrôle à plus fin lors de la réception.
L’usage du bâtiment n’est pas assez pris en compte pour le dimensionnement des équipements et la définition des consommations théoriques. Ainsi, l’étanchéité à l’air du bâtiment est fortement impacté par l’ouverture très fréquente des portes de l’accueil, ce qui induit une surconsommation de chauffage.
Témoignages
« La maîtriser des coûts de fonctionnement passe par la gestion des dépenses énergétiques mais également par la mutualisation des services pour diminuer les coûts d’exploitation. La gestion patrimoniale de Lamballe Communauté représente 1/2 équivalent temps plein. Un travail en collaboration étroite entre nos services techniques (Ville de Lamballe et Lamballe Communauté) et le Conseiller en Energie Partagé de l’Agence Locale de l’Energie du Pays de Saint Brieuc a été mis en place à cet effet depuis quelques années. Nous avions besoin de partenaires de qualité pour avoir les bons indicateurs et faire les bons choix. «
Sébastien CARRE, service technique de la ville de Lamballe et de Lamballe Communauté
Description
Mode constructif
Les deux bâtiments existant sont en pierre. Durant les travaux, toute l’enveloppe a été mise à nu. Les extensions du bâtiment principal (Bâtiment B) ont été réalisées en ossature bois. Suite à l’étude du sol et des murs existants, il s’est avéré nécessaire de ne pas faire supporter les nouvelles charges aux seuls murs existants. Des micro-pieux ont été réalisés et supportent la dalle du rez-de chausser. Deux arches en béton permettent de supporter le poids des planchers de l’étage. Les murs existant sont encrés à ce nouveau squelette en béton. Pour la charpente, des tirants métalliques permettent d’atténuer les efforts horizontaux appliqués aux murs. Enfin, les planchers de l’étage ont été réalisés avec des entrevous en bois moulés permettant d’alléger considérablement la structure et participant à l’amélioration de l’impact environnemental du projet.
Enveloppe
Composition | épaisseur isolant (cm) | U (W/m2.K) | |
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Murs existantsbâtiment A et B | Mur existant en pierre / laine de verre | 16 | 0,202 |
Murs extensiondu bâtiment B | Ossature bois / laine de verre entre montant | 20 | 0,181 |
Toiture | laine de verre | 32 | 0,108 |
Plancher bas | terre plein / PSE | 10 | 0,192 |
Menuiseries | bois/alu, double vitrage (argon) basse émissivité | 4/16/4 | Uw= 1.50 W/m². °C |
Systèmes
Ventilation | 4 CTA double flux, 3 dans le bâtiment A (bâtiment qui comporte la salle des conseils) et une dans le bâtiment B qui comporte la partie bureau 1 VMC simple flux pour chacun des bâtiments pour les sanitaires |
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Eau Chaude Sanitaire | Ballons électriques |
Chauffage | 2 chaudières à condensation gaz de 89 kW chacune fonctionnant en cascade. 2 circuits de chauffage avec un compteur de calorie par circuit |
Territoire et site
Mobilité
Les haras de Lamballes sont a proximité de l’hôtel de ville, en plein coeur du centre ville. L’ensemble des services à la population propres à la collectivité mais également externes sont ainsi regroupés sur un seul et même site. Cela limite les déplacements des usagers qui auparavant devaient reprendre leur véhicule pour aller d’un service à l’autre.
Les Haras sont très facilement accessibles quelque soit le mode de transport. Les lignes urbaines de bus et la gare sont à proximité et favorisent les déplacements doux. Le stationnement est également suffisant pour l’accueil des voitures des particuliers.
Urbanisme / Patrimoine / Paysage
Le site des Haras Nationaux est inscrit dans la Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP) de la Ville de Lamballe créée pour protéger le patrimoine historique de la ville : l’église Saint Martin, l’église St Jean, l’église Notre Dame, le château de Moglais, le moulin à vent de St Lazare, les façades médiévales et les immeubles de pierre du 17ème et 18ème siècle. Ce contexte impose donc l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF) pour la validation des choix architecturaux. Une instruction est en cours pour l’inscription des Haras à l’inventaire des monuments historiques. La réhabilitation n’a pas été un frein à la demande d’instruction, ce qui montre le respect de l’ensemble des prescriptions de l’Architecte des Bâtiments de France. Les deux extensions de part et d’autre du bâtiment A ont également été soumis à cet avis.
Le choix de la rénovation des Haras de Lamballe est une réponse forte de conservation et de maintient de la qualité du patrimoine. Ils ont été construits dans les années 1825 sous Napoléon. Ils ont été durant des décennies des Haras nationaux.
Les bâtiments sont très caractéristiques avec des encadrements en briques rouges. Tous les bâtiments ont été construits sur le même modèle architectural, ce qui donne une uniformité à tous les bâtiments. L’aménagement paysagé a été très fortement guidé par le respect de ce patrimoine existant.
Foncier
Les deux bâtiments et le terrain autour ont été acquis auprès des services de l’état. Les deux bâtiments retenus pour l’implantation des locaux de la communauté de communes s’inscrivent en bordure nord-est du site des Haras nationaux de Lamballe, qui disposent par ailleurs d’un patrimoine foncier de plusieurs hectares avec plusieurs entrées. Le plan ci-dessous reprend les différentes affectations des bâtiments.
Bioclimatisme
Les contraintes liées à la réhabilitation et à la réglementation urbanistique n’ont pas permis le développement d’une démarche bioclimatique particulière. Seul le versant sud de la toiture du bâtiment A a été utilisée pour l’installation de panneaux photovoltaïques.
Énergie / Climat
Besoins énergétiques
Le projet de rénovation est soumis à la réglementation thermique RT 2005
Bâtiment A
Consommations conventionnelles en kWhep/m2.an | |
---|---|
Cep Ref (BBC tertiaire) | 122,2 |
Cep | 54,64 |
dont chauffage | 13,66 |
dont ECS | Non pris en compte dans l’étude thermique |
dont Eclairage | 24,05 |
Auxiliaire de ventilation | 15,35 |
dont autres auxiliaires | 1,58 |
Ubât | 0,394 W/m²K |
tic | 31,49 °C |
Bâtiment B
Consommations conventionnelles en kWhep/m2.an | |
---|---|
Cep Ref (BBC tertiaire) | 122,2 |
Cep | 49,39 |
dont chauffage | 12,96 |
dont ECS | Non pris en compte dans l’étude thermique |
dont éclairage | 17,02 |
dont auxiliaire de ventilation | 14,32 |
dont autres auxiliaires | 5,09 |
Ubât | 0,301 W/m²K |
TIC | 31,12 °C |
Energies renouvelables
Une centrale de production photovoltaïque a été installée sur le bâtiment A. Les 196 m2 de panneaux, d’une puissance de 30,6 kWc assurent une production moyenne annuelle de 33 000 kWh, ce qui représente 35% de la consommation électrique des deux bâtiments. La totalité de la production est revendue et engendre une recette moyenne annuelle de 8 200 €.
Mesures et évaluation
Grâce à la contractualisation de Lamballe Communauté au service de Conseil en Energie Partagé (CEP), un suivi des consommations est réalisé, notamment sur les bâtiments rénover du Haras.
Ce suivi est rendu possible grâce à la mise en place de nombreux capteurs :
- un compteur de calorie sur chacun des deux circuits de chauffage et un compteur gaz par chaudière permettent de bien déterminer les consommations de chaque bâtiment,
- des sous compteurs ont été installés sur la quasi totalité des tableaux électriques, ce qui permet encore une fois un sous comptage très précis,
- des capteurs pour la mesure des températures et des hygrométries ont été disposés en intérieur dans la grande majorité des pièces et en extérieur.
Toutes ces mesures, en plus d’assurer une bonne gestion des performances réelles du bâtiment ont permis au Cerema de mener un travail d’analyse sur le bâtiment dans le cadre d’une capitalisation nationale. Les résultats de cette capitalisation peuvent être consultés dans le rapport « Bâtiment démonstrateurs à basse consommation d’énergie, enseignements opérationnels tirés de 60 constructions et rénovations du programme PREBAT – 2012-2015 »
Les premiers relevés ont été donnés fin 2012 par l’Agence Locale de l’Energie (ALE). La dérive énergétique constatée a permis de mettre en oeuvre des actions correctives pour améliorer, année après année, les consommations des deux bâtiments. En 2015, les consommations relevées sont inférieures à la valeur théorique de l’étude thermique.
Les action correctives :
- Réglage des équipements techniques :
Les consommations énergétiques ont pu être optimisées par le réglage des températures de consigne « confort » et « réduit », la synchronisation des programmes avec le planning d’occupation (le planning était bien enregistré mais pas activé au niveau de la programmation de la chaudière), le réglage de la cascade chaudière (les deux chaudières fonctionnaient en même temps alors qu’elles doivent fonctionner chacune leur tour dans 80% des cas. Ce n’est que lors des pics de consommation durant l’hiver que les deux chaudières peuvent fonctionner simultanément pour répondre ponctuellement à cette forte demande), le réglage de la courbe de chauffe, l’optimisation de la régulation des circulateurs câblage avec la production chaudière.
- Asservissement du fonctionnement des systèmes de ventilation :
Il s’agit de moduler les débits des ventilations en fonction de la présence des usagers. Ainsi, dans la salle du conseil, la VMC double flux fonctionne en permanence alors que la salle n’est utilisée que quelques heures par semaine. Une étude est en cours pour définir les actions possibles (détecteurs de présence, sondes CO2…).
- Changement de matériel
Une réflexion est également en cours sur l’intérêt de remplacer les robinets thermostatiques par des vannes électrothermiques permettant de limiter la dérogation de l’utilisateur (Dans certain bureaux, la température de consigne gérer par l’utilisateur était de 24°C).
Eau
Economie et réutilisation de l’eau
Une cuve de récupération d’eau de pluie permet d’alimenter les sanitaires et d’assurer l’arrosage. Seul 119 m3 d’eau par an en moyenne sont consommés à partir du réseau. Cette solution répond à la cible HQE « gestion de l’eau ». Il s’agit d’un choix environnemental et non économique. En effet, l’investissement comprenant l’installation, l’entretien et la maintenance est supérieur à l’économie réalisée sur les charges en eau.
Déchets
Cycle de vie du bâtiment
Il a été fait le choix de privilégier des matériaux stockant du carbone et/ou ayant un impact environnemental moins important qu’une solution standard. Les planchers intermédiaires sont en bois et non en béton, les menuiseries sont en chênes plutôt qu’en bois exotique.
Déchets de chantier et recyclage
Une démarche de gestion des déchets en phase chantier a été mis en place. Cette démarche a été clairement notifiée dans le CCTP. Différentes bennes ont été disposées avec un étiquetage adéquat. Cette action répondait à la cible faible impact environnemental.
Les murs et une partie des charpentes ont pu être conservés ainsi qu’une partie du granito à l’accueil.
Confort / Santé
Bien être des occupants
Confort thermique
Les occupants ont la possibilité de gérer la température de consigne dans leur bureau. C’est un confort pour l’usager mais qui se fait parfois au détriment de la consommation énergétique. De fortes disparités ont été relevées avec notamment certains bureaux dont la température de consigne peut aller jusqu’à 24°C en hiver.
La forte inertie des maçonneries anciennes et l’isolation rapportée assure un confort thermique d’été satisfaisant.
Grâce aux sondes de température disposées dans certains bureaux, un relevé à permis de caractériser le confort d’été. Dans les pièces instrumentées, le confort d’été est tout à fait acceptable avec très peu d’heures au dessus de 27°C et ces dépassements sont acceptables suivant la norme 15251 sur le confort adaptatif (plus il fait chaud à l’extérieur et longtemps plus on accepte les températures élevées).
Eclairage
Eclairage naturel
Les ouvertures existantes assurent un très bon éclairage naturel.
Confort visuel
L’ensemble des éclairages sont à détection quelques soient les espaces (bureaux, accueil, espaces de circulation, sanitaire). La gradation est mise en oeuvre uniquement dans les bureaux. Une dérogation reste possible au niveau des interrupteurs pour forcer la gradation, ce qui permet de ne pas imposer mais d’accompagner le changement des comportements. Les cycles ont volontairement été programmés de manière relativement longue pour ne pas impacter la durée de vie des tubes fluorescents. En effet, l’expérience sur un autre bâtiment a montré la non adéquation des cycles court avec certains type de luminaire dont les tubes fluo compacts. Après 5 ans d’utilisation, il n’y a pas eu à changer de tubes fluorescent.
Nuisances sonores
Entre les locaux
Pour les cloisons et les plafonds, un isolant acoustique a été mis en place. Les portes pleines des bureaux sont également équipées de joints acoustiques. Une barre d’obturation automatique équipe toutes les portes des bureaux.
Liées aux équipements
Aucune gène n’a été remontée, les équipements mis en place sont de très bonne qualité et l’atténuation des bruits est performante.
Social / Économie
Coût de construction
Au delà du coût des travaux, le choix de réhabiliter le haras participe au maintient de l’état du patrimoine. Ainsi, au lieu d’avoir le coût de construction d’un bâtiment neuf additionné du coût lié à l’entretien du haras, le projet mutualise ces deux coûts.
Lot | Coût € TTC |
---|---|
Démolition | 24 800 |
Terrassement VRD | 158 666 |
Démolition Gros oeuvre Fondation Spéciale | 639 314 |
Traitement anti parasitaire | 24 501 |
Charpente Plancher Ossature bois | 197 881 |
Couverture ardois – Zinguerie – Capteurs photovoltaïques | 348 884 |
Etanchéité | 14 945 |
Menuiseries extérieures bois | 149 918 |
Menuiseries extérieures aluminium | 39 226 |
Occultation | 11 456 |
Cloisons sèches | 280 374 |
Menuiserie intérieures bois | 205 055 |
Revêtement de sols durs Chapes | 110 972 |
Revêtement de sols souples | 91 851 |
Plafonds suspendus démontables | 90 804 |
Peintures intérieures | 115 200 |
Peintures extérieures – Ravalement | 106 302 |
Métallerie | 92 446 |
Ascenceurs | 63 400 |
Portes automatiques | 7 930 |
Agencements | 177 340 |
Chauffage – Traitement de l’air – Ventilation | 309 622 |
Plomberie Sanitaire | 59 008 |
Courants forts et faibles | 358 350 |
Sonorisation | 99 915 |
Total travaux | 3 778 159 |
Maîtrise d’oeuvre | |
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Mandataire – Prioul Serge | 106 799 |
Co-traitant 1 – Coldely Didier | 103 800 |
Co-traitant 2 – Cariou Ronan | 40 900 |
Co-traitant 3 – BA Conception | 9 900 |
Co-traitant 4 – Quemper Structure Bois | 29 200 |
Co-traitant 5 – ACF Ingénieire | 67 100 |
Co-traitant 6 – M2C | 44 200 |
Total Maîtrise d’oeuvre | 401 899 |
Financement
Le regroupement des différents services de la collectivité sur un seul site a permis d’économiser 10 locations.
La rénovation a engendré une augmentation des charges de fonctionnement pour la collectivité. En effet, des équipements tels que les ascenseurs ou les systèmes de ventilation, n’étaient pas présents dans les anciens locaux. Cependant, il a été remarqué un gain au niveau des frais liés aux interventions techniques, notamment de maintenance et de dépannage du au fait que tout soit sur le même site, ce qui évite des déplacements supplémentaires.
Financement Espace Lamballe Communauté | |
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Union Européenne – FEDER | 50 000 € |
ETAT Contrat de projet 2007 – 2013 | 50 000 € |
Région Bretagne – arrêté du 06 octobre 2006 | 25 176 € |
Région Bretagne – arrêté du 16 février 2009 | 25 000 € |
Région Bretagne – Contrat Pays – arrêté du 15 juillet 2010 | 442 375 € |
Conseil Général – BBC – arrêté du 02 décembre 2008 | 25 000 € |
Total | 617 551 € |
Lien social
Le regroupement des services sur un seul site a permis la création d’espaces mutualisés pour les services de Lamballe Communauté mais également avec les services de la Ville de Lamballe.
Gouvernance
Définition des besoins
L’évolution de la commande politique durant le chantier n’a pas permis d’entériner des choix et il a donc fallu s’adapter. En effet, de nouveaux besoins ont été identifiés en cours de chantier
Mobilisation des acteurs en phase construction
Une journée porte ouverte a été réalisée durant le chantier. 500 élèves ont pu appréhender les métiers liés à la rénovation du bâtiment grâce à la présence des entreprises et de la maîtrise d’oeuvre. Certaines entreprises sont venues avec leur matériel pour expliquer leur métier. L’implication de ces entreprises durant la journée montre leur forte implication dans ce chantier. Pour certain d’entre eux le projet était une future vitrine de leur savoir faire.
Prise en main
Les principaux réglages ont été effectués en octobre 2013 suite au bilan énergétique annuel réalisé fin 2012 par l’agence locale de l’énergie (ALE) du Pays de Saint Brieuc.
Vie du bâtiment
Un contrat de maintenance est signé pour certains équipements comme la chaudière, les CTA, la porte automatique et l’ascenseur. L’entretien des autres équipements est assuré par le service bâtiment de Lamballe Communauté.
Intervenants
Intervenants
Lots | Entreprises |
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Démolition | SNT Nicol |
Terrassement VRD | SRTP |
Démolition Gros oeuvre Fondation Spéciale | CATROS – MOULLEC |
Traitement anti parasitaire | CRT |
Charpente Plancher Ossature bois | Renault Menuiserie |
Couverture ardois – Zinguerie – Capteurs photovoltaïques | Quemard |
Etanchéité | TECHNIC ETANCHEITE |
Menuiseries extérieures bois | RENAULT MENUISERIE |
Menuiseries extérieures aluminium | MIROITERIE DE L’OUEST |
Occultation | DUNET STORES |
Cloisons sèches | CSI |
Menuiserie intérieures bois | RENAULT MENUISERIE |
Revêtement de sols durs Chapes | Gérard BRIAND |
Revêtement de sols souples | Anthony MIRIEL |
Plafonds suspendus démontables | BROCHAIN |
Peintures intérieures | PEINTURE DU GOUESSANT |
Peintures extérieures – Ravalement | PEINTURE DU GOUESSANT |
Métallerie | MORIN – MIRANDA |
Ascenceurs | KONE |
Portes automatiques | DORMA ACCUEIL OUEST |
Agencements | PLS AGENCEUR |
Chauffage – Traitement de l’air – Ventilation | LE BRETON |
Plomberie Sanitaire | LE BRETON |
Courants forts et faibles | AM ELEC |
Sonorisation | IEC |