La ferme de la Chaperonnais – Centre de Loisirs

Synthèse

Contexte

Depuis son acquisition par la municipalité en 1997, la réhabilitation de la ferme de la Chaperonnais a été menée par étapes pour répondre à différents enjeux. La ville de Betton a d’abord voulu en faire un site de loisirs et de promenade, avec l’implantation des jardins familiaux et la valorisation du chemin belvédère au nord. Le bâti, composé d’une maison d’habitation, d’une petite étable, d’une écurie, d’une grange, d’un cellier, d’une laiterie, d’une stabulation et d’un hangar à fourrage, a été rénové dans un second temps pour y accueillir le centre de loisirs (Accueil de Loisirs Sans Hébergement – ALSH). Désireux d’assurer une polyvalence du site et de répondre à la demande de salles pour les particuliers, l’équipement est ouvert aux familles depuis 2014 pour leur permettre d’organiser des moments festifs. Des classes vertes pourront également avoir accès aux locaux.

L’ancien logement a lui aussi été réhabilité pour en faire un logement de fonction.

Objectifs prioritaires

  • Optimiser le potentiel des bâtiments existants, grâce à la création de liaisons entre les différents espaces
  • Conserver la lecture architecturale et la visibilité des matériaux mis en oeuvre (terre – bois…)

Démarches / Labels / Certifications

Comme cela avait été expérimenté précédemment, la maîtrise d’ouvrage a souhaité mener un Processus de Conception Intégrée (PCI). La mise en oeuvre adaptée pour ce projet est détaillée dans l’onglet « Gouvernance » et dans « Difficultés rencontrées ».

Le projet de réhabilitation a été lauréat de l’appel à projets Ademe – Région Bretagne en 2012.

Facteurs de réussite

La mesure de l’étanchéité à l’air, non obligatoire à l’époque (RT 2005) et l’identification des points défaillants ont permis de les corriger.

La présence des contrôleurs techniques, du coordinateur SPS lors de certaines réunions PCI permet d’anticiper l’ensemble des obligations réglementaires relatives à la destination du bâtiment et à sa maintenance.

Difficultés rencontrées / Solutions apportées / Enseignements

Le processus de conception intégrée a été mené différemment du projet précédent (Rénovation du groupe scolaire La Haye Renaud). Les journées  de rencontre »charrettes » ce sont transformées en demi journées. Il s’est avéré que les participants ne disposaient pas assez de temps pour travailler. En effet, le temps de résumer les éléments issus de la précédente réunion et de démarrer les ateliers, le temps d’échange était trop court. Pour les programmes suivants, la ville de Betton a choisi de revenir à des journées entières.

La réalisation de l’étanchéité à l’air a fait l’objet de mesures correctives après test. Bien qu’une session de sensibilisation auprès des acteurs ait été dispensée par l’entreprise en charge du test, les premiers résultats ont montré de nombreux défauts et on conduit à un résultat de 2,5 m3/(h.m2) non conforme avec la réglementation thermique en vigueur. Le traitement de l’étanchéité à l’air sur une réhabilitation de bâti ancien entraine plus de points de vigilance qu’un autre projet.

Témoignage

« Le choix de réhabiliter ce site en centre de loisir a été une évidence car la nature y est omniprésente ! Cela va être l’occasion d’enrichir le projet d’un point vu pédagogique. Des activités seront ainsi progressivement proposées aux enfants, en lien avec la découverte et le respect de l’environnement. Ce sera l’occasion de les sensibiliser au développement durable, à la découverte de la faune, de la flore. Nous introduirons aussi, d’ici l’année prochaine, des animaux de la ferme afin de permettre aux enfants d’être directement à leur contact. Le bâtiment, lui, sera utilisé comme le premier outil de sensibilisation au patrimoine. Des projets éducatifs autour des saisons, du monde agricole et du four à pain seront d’ailleurs mis en place ».

Laurence Bésserve, première adjointe au cadre de vie

Description

Mode constructif

Vue des bâtiments en bauge avant réhabilitation © ville de Betton
Vue de l’extension © ville de Betton

Le corps de ferme de la Chaperonnais est composé de 3 bâtiments construits en bauge (terre crue sur soubassement en pierre, typique du bassin rennais) pour deux d’entre eux et en pierre pour le dernier. Un four à pain et un petit bâtiment annexe également en bauge complète la ferme. La réhabilitation concerne dans un premier temps deux bâtiments, situé au nord et à l’ouest de la parcelle. Une extension en béton banché pour le rez-de-chaussée et ossature bois pour l’étage permet une jonction de ces deux bâtiments.

La réhabilitation a pris en compte le mode de fonctionnement du bâti ancien, qui ne possède pas de rupture de capillarité à sa base. Il était donc nécessaire de conserver une perméabilité des surfaces des parois verticales, notamment en choisissant des matériaux telle que la chaux pour le revêtement extérieur. Certains murs de refends intérieurs ont également été enduits à la chaux. L’isolation rapportée a été mise en oeuvre par l’intérieur.

Enveloppe

ParoisCompositionEpaisseurs (cm)U (W.m2.°C)
Mur extérieur réhabilitationEnduit chaux – sable – terre / mur existant en bauge / laine minérale / plaque de plâtre2 / 50 / 12 / 1,30,299
Mur extension rdcBéton / laine minérale / plaque de plâtre18 / 16 / 1,30,188
Mur extension R+1Bardage bois / ossature bois + laine de roche / plaque de plâtre2 / 22  / 1,30,202
Toiture terrasse extensionEtanchéité / Efigreen duo / béton1,5 / 12 / 200,189
Combles réhabilitationLaine minérale entre solivage / plaque de plâtre20 / 10,218
Rampants réhabilitationLaine minérale entre pannes bois / Plaque de plâtre20 / 10,226
Plancher sur terre pleinBéton / polyuréthane / chape15 / 8 / 150,169
MenuiseriesFenêtre battant aluminium double vitrageisolation renforcée argonUw = 1,7
Porte vitrée double vitrageisolation renforcée argonUw = 1,7

Systèmes

Chauffage et ECSChaudière bois plaquettes type Hargassner WTH 110
Emetteurs : Plancher chauffant basse température au rez-de-chaussée, radiateurs eau chaude DeltaT 50 équipés de robinets thermostatiques certifiés EUBAC CA ≤ 0,50 dans les autres locaux.
VentilationVentilation simple flux permanente dans les sanitaires, à détection de CO2 dans les salles, motorisation basse consommation.
Réseaux de ventilation à joints avec une étanchéité de classe A.
Local technique avec silo de stockage et chaudière © Ville de Betton

Territoire et site

Mobilité

Le fait que le projet soit éloigné du centre ville (2 km) était un choix afin de délocaliser les loisirs, de permettre aux enfants de changer radicalement du cadre urbain auquel ils sont habitués.

Un arrêt de bus a été installé à proximité. Des cheminements permettent de s’y rendre à pied ou à vélo. L’aménagement d’un sentier est notamment effectué à l’est du site.

Urbanisme

Suivant la réglementation du Plan Local d’Urbanisme, les fenêtres de toit ont du être encastrées. C’est une des seules contraintes qui n’avait pas été abordée pendant la phase de conception et qu’il a fallu intégrer durant le chantier.

Paysage

Le verger déjà existant a été conservé. Seule la cour a été réaménagée. Initialement en terre et pierre, la maîtrise d’ouvrage souhaitait mettre en place un sablé stabilisé. Les services vétérinaires ont déconseillé ce revêtement puisqu’il donnait directement sur la porte de la salle de restauration et que des poussières pouvaient facilement y pénétrer. Par aillieur, un inconfort visuel aurait été créé puisque ce revêtement clair aurait fortement reflété les rayons du soleil. Finalement un béton teinté noir a été réalisé après réception du chantier. 

Patrimoine

« L’esthétique et le vocabulaire agricole présent sur site et au abords immédiats est réinterprété de manière contemporaine, permettant de créer l’harmonie entre l’histoire du lieu et son nouvel usage ». Réponse architecturale de l’Agence RHIZOME.

Foncier

A1 : réhabilitation en logement de fonction (hors projet).

A2 : réhabilitation future pour répondre à l’augmentation des effectifs du centre de loisir.

B : réhabilitation de la grange pour accueillir la salle des familles, la cuisine et des sanitaires au rez-de-chaussée ainsi qu’une salle d’accueil des enfants à l’étage.

C : réhabilitation du bâtiment pour accueillir deux petites salles polyvalentes, une à chaque niveau.

Ex : extension permettant de réaliser un espace pour les jeunes enfants et accueillir l’escalier qui dessert les étages des deux bâtiments de part et d’autre.

T : local technique.

S : espace de stockage des copeaux de bois.

Bioclimatisme

Toutes les pièces de vie ont été orientées prioritairement au sud pour bénéficier de l’ensoleillement et d’un éclairage naturel. La simulation thermique dynamique a permi d’identifier que l’inertie et le volume des pièces sont les facteurs les plus déterminants. Au regard de ce constat et de l’usage prévu, le bâtiment C réagit beaucoup plus aux variations de température que le reste du bâtiment, notamment en période d’occupation. Il sera donc préférable de limiter l’utilisation de cet espace pour des activités ponctuelles, et donc privilégier les autres espaces du projet.

Énergie / Climat

Besoins énergétiques

DétailsProjetRéférenceEcart %Etat initialEcart %
Ubat du bâtiment0,4800,572 – 16,161,586– 69,74
Coefficient Cep (kWh énergie primaire / m² / an)75,6127,97– 40,92645,636– 88,29
TIC (°C)29,1
CHAUFFAGE
Electrique000202 653,64100
Bois49328705123000
Total Energie primaire (kwh EP /m²)37533061293
REFROIDISSEMENT
ECS
ECLAIRAGE
Electrique759311193321085730
Total Energie primaire (kwh EP /m²)2536,5323324,5
AUXILIAIRES
Electrique6471 1114200
Ventilateurs (Electrique)3 43910482,56700
Total Energie primaire (kwh EP /m²)23,64200
Vent – Total Energie primaire (kwh EP /m²)11,234,267,200
Répartition des consommations et indicateurs énergétiques issus de l’étude thermique réglementaire © Icofluides ingénierie

Mesures et évaluation

Etanchéité à l’air

Deux tests d’étanchéité à l’air ont été réalisés et ont entraîné une intervention à posteriori des entreprises pour corriger certains oublis et parfois certaines dégradations comme le déchirement de la membrane lors de la pause des faux plafonds. La session de sensibilisation des acteurs à l’étanchéité à l’air, réalisée par l’entreprise chargée du test, bien qu’étant obligatoire n’a pas réuni l’ensemble des acteurs, ces derniers estimant avoir suffisamment de connaissances.

Sortie de la fumée montrant des défauts d’étanchéité à l’air en toiture © ville de Betton

Consommations électriques, chauffage et eau chaude sanitaire

Les consommations électriques et de chauffage ont été relevées grâce aux factures d’électricité et aux quantités de bois livrés. Des sous compteurs sont présents mais ne font pas, à l’heure actuelle, l’objet d’un suivi particulier puisqu’aucune dérive générale n’a été constatée.

Une élévation des consommations électriques entre 2014 et 2015 est notée puisque la salle des familles est accessible depuis septembre 2014 et entraine une consommation plus importante due à l’utilisation des équipements de la cuisine qui sont tous électriques.

Pour la mise en place de la chaufferie bois, l’association AILE a été sollicitée. La consommation estimée était de 100 à 110 m3 de bois par an. La consommation réelle est légèrement inférieure. Depuis 2016, la ville de Betton n’achète plus de plaquettes de bois puisqu’elle utilise le bois issu de l’élagage et l’entretien des arbres de son territoire. Cela permet de réaliser une économie mais également de valoriser un « déchet ».

Suivi des consommations
 201320142015Consommation moyenne/an*Coût moyen /an
Bois (tonnes – m3)18,6 t – 65,1 m327,32 t – 95,62 m325,06 t – 87,71 m326,19 t – 91,7 m33 240 €
Electricité (kWh)9 585 kWh19 883 kWh22 479 kWh21 181 kWh5 230 €
Eau (m3)122 m3369 m3237 m3303 m31 050 €
* Les consommations moyennes sont calculées à partir des données de 2014 et 2015. Les valeurs pour 2013 ne correspondent pas à une année entière d’utilisation.

Eau

Gestion des eaux de pluie

Le choix du revêtement de sol extérieur en béton teinté noir (choix expliqué dans l’onglet paysage) induit une imperméabilisation des sols. Une gestion des eaux de pluie par noues a donc été mise en oeuvre.

Des drainages périphériques permettent de limiter les remontés capillaires dans les murs en terre. Les pieds de façade sont également décaissés et plantés d’herbes hautes.

Déchets

Cycle de vie du bâtiment

L’évolutivité du centre de loisir a été anticipée puisque la capacité d’accueil actuelle de 110 enfants peut être augmentée grâce à la réhabilitation d’une partie du bâtiment A dont seule la façade et la toiture ont pour le moment fait l’objet de travaux.

La contrainte économique a limité le choix des matériaux biosourcés. Il a été privilégié par exemple de la laine de roche pour l’isolation à la place de ouate de cellulose ou de fibre de bois.

Déchets de chantier et recyclage

Réutilisation de solives comme entrait pour la charpente à gauche et pour restaurer les pieds d’encadrement en bois à droite © Ville de Betton

Lors de la dépose de l’ancien plancher de l’étage, des solives ont pu être récupérées. Elles ont été réemployées pour le renfort de la charpente en tant qu’entrait et pour la restauration de certains encadrements d’ouvertures extérieures (carrée en bois).

Déchets d’activité

L’entretien des espaces verts et notamment la taille des arbres par les services techniques de la ville de Betton offre une ressource importante de bois. Une plate forme de stockage permet d’entreposer et de sécher ces déchets verts qui alimentent la chaudière bois du centre de loisir. Cette gestion mise en place dès la deuxième année d’exploitation du projet permet une autosuffisance en combustible et assure une valorisation énergétique des déchets verts.

Les copeaux de bois séchés sont acheminés et déposés dans un silo créé sur place et permettant une autonomie d’environ 3 semaines de chauffage durant l’hiver.

Construction du silo de stockage du bois déchiqueté © Ville de Betton

Quelques points d’amélioration sont cependant envisagés comme l’optimisation du tri des copeaux sur la plate forme de stockage. En effet, à plusieurs reprises des pierres ont été retrouvées parmi les copeaux de bois. L’utilisation de bois relativement ancien, donc plus détérioré, a donné plus de fines dans la livraison et a conduit à des bourrages.

Par ailleurs, un affichage a été mis en place pour expliquer la démarche et le choix d’une chaudière à bois.

Communication sur le choix d’une chaufferie bois © Ville de Betton

Sur place et comme dans toutes les cantines de la ville de Betton, un tri est effectué. La cuisine centrale de la ville de Betton est à l’initiative de cette démarche de compostage et de tri des déchets alimentaires. En plus du composteur, différentes poubelles sont présentes en sortie de cuisine.

Confort / Santé

Qualité de l’air intérieur

Le débit des ventilations assure le renouvellement de l’air. Les peintures et le revêtement de sol ont été prescrits pour participer au maintient d’une bonne qualité de l’air. Ainsi du linoleum naturel a été choisi pour le revêtement des sols.

Bien être des occupants

Confort thermique

La première année, une surchauffe a été constatée durant l’hiver. Un réglage de la chaudière a été effectué pour abaisser la température du planché chauffant. Depuis, aucun inconfort n’a été signalé par les utilisateurs.

Equilibre hygrothermique

Un mur de refend fait aujourd’hui l’objet d’un suivi particulier. En effet, il apparait que ce mur en terre reste très humide, entrainant l’apparition de salpêtre. Un relevé du taux d’humidité a 18 endroits du mur permet de contrôler l’évolution. L’origine de cette humidité est supposée venir de la phase chantier. En effet, ce mur n’aurait pas suffisamment été mis à l’abri des intempéries durant la dépose de la toiture. D’autre part, ce mur était anciennement un mur pignon, contre lequel un autre mur a été construit lors de la création d’un bâtiment annexe. L’espace entre ces deux murs n’est pas ventilé et ralenti potentiellement le séchage du mur.

Localisation et photo du mur sujet à un suivi du taux d’humidité © Ville de Betton

Le temps de séchage d’un mur en terre peut être très long puisque sa capacité à absorber de l’eau est importante. Dans le cas d’une évolution positive du taux d’hygrométrie, il est envisagé de refaire un badigeon à la chaux, dans le cas contraire, une étude plus approfondie sera effectuée. Il est à noter que les marbrures grisâtres n’évoluent plus.

Eclairage

Eclairage naturel

L’apport de lumière naturelle est fortement dicté par le souhait de conserver la lecture architecturale des bâtiments existants. La grande porte de la grange a été entièrement vitrée et permet, tout en conservant l’état initial, d’avoir un fort apport de lumière.

Eclairage artificiel

Des détecteurs de présence ont été installés dans les espaces de circulation et les sanitaires et des interrupteurs pour toutes les autres salles. Les luminaires sont équipés d’ampoules fluocompactes.

Ergonomie et accessibilité

Passerelle d’accès aux étages © Ville de Betton

Le projet est classé en ERP type R de 4ème catégorie. Afin d’être en conformité avec la réglementation concernant l’accessibilité des personnes handicapées, une passerelle a été installée au nord pour accéder à l’étage du bâtiment. La configuration et le dénivelé naturel du terrain ont rendu possible cette option qui permet de s’affranchir du contrôle et de l’entretien régulier d’un ascenseur.

Nuisances sonores

Des éléments suspendus permettent de briser la planéité du plafond et donc de diminuer la réverbération des sons.

Installation de dispositif pour le confort acoustique © Ville de Betton

Social / Économie

Coût de construction

LotCoût (€ TTC)
Lot 01 : terrassement/VRD/aménagements extérieurs.144 548
Lot 02 : gros-oeuvre dans le bâti ancien.282 503
Lot 03 : ravalements du bâti ancien.115 078
Lot 04 : charpente bois/murs à ossature bois.166 184
Lot 05 : traitement des bois.13 840
Lot 06 : couvertures ardoise, acier, zinc.79 337
Lot 07 : étanchéités.15 006
Lot 08 : menuiseries extérieures aluminium.53 100
Lot 09 : serrurerie.37 145
Lot 10 : cloisons sèches/doublages/faux plafonds.106 544
Lot 11 : cloisons et doublages isothermes.19 670
Lot 12 : menuiseries intérieures bois.30 129
Lot 13 : revêtements de sol/faïences.24 447
Lot 14 : peintures/revêtements muraux.33 822
Lot 15 : équipements de cuisines.32 516
Lot 16 : plomberie sanitaires.39 378
Lot 17 : chauffage/ventilation.164 291
Lot 18 : électricité97 691
Total1 455 230

Financement

La collectivité a reçu 240 000 € de subventions de la part de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), de la Région, de l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) et du Département.

Le coût d’installation de la chaufferie au bois s’élève à 91 838 € HT dont 64 288 € à la charge de la commune. Au titre du Plan Bois Energie, la municipalité a bénéficiée de deux subventions :

  • Conseil Régional de Bretagne : 13 775 €
  • Conseil Général d’Ille et Vilaine : 13 775 €

Mixité urbaine et fonctionnelle

La ferme de la Chaperonnais, au delà de son usage principal de centre de loisir, accueille de nombreuses manifestations publiques autour de son four à pain et des son verger. Les jardins partagés sont également présents à proximité et favorisent les rencontres. Des manifestations privés peuvent également être organisées grâce à la salle des familles.

Gouvernance

Définition des besoins

Une méthode PCI a été mise en oeuvre. 6 demi journées ont été organisées avec les acteurs et parties prenantes du projet (maîtrise d’oeuvre, maîtrise d’ouvrage, utilisateurs, maintenance, contrôleurs…). Le format en demi journée n’a pas été concluant car il ne laisse pas suffisamment de temps.

Un travail en coût global a été demandé à la maîtrise d’oeuvre. Ce travail demande du temps qui n’est pas toujours bien identifié dans la description de la mission.

Pour la mise en place de la chaufferie bois, l’association AILE a été sollicitée. La consommation estimée était autour de 100 à 110 m3 de bois par an.

Mobilisation des acteurs en phase construction

Une session de sensibilisation de deux heures a été dispensée par l’entreprise en charge du test d’étanchéité à l’air. Cette réunion d’information se voulait être le point d’ancrage d’un objectif commun de performance a atteindre. Il s’est avéré que peu d’entreprises ont été assidues à cette sensibilisation, en ne restant que peu de temps, ce qui est potentiellement la cause des défections d’étanchéité à l’air relevées. Les entreprises concernées ont dû revenir pour corriger ces défauts.

Prise en main

Une prise en main des installations techniques a été effectuée entre les installateurs et les services de la ville lors de la livraison.

Intervenants

Intervenants

LotEntreprise
Lot 01 : terrassement/VRD/aménagements extérieurs.Lehagre
Lot 02 : gros-oeuvre dans le bâti ancien.Marse
Lot 03 : ravalements du bâti ancien.C2R Façade
Lot 04 : charpente bois/murs à ossature bois.SCOB
Lot 05 : traitement des bois.OPB
Lot 06 : couvertures ardoise, acier, zinc.Neveu
Lot 07 : étanchéités.Cebi
Lot 08 : menuiseries extérieures aluminium.SER AL FER
Lot 09 : serrurerie.Esca Ouest
Lot 10 : cloisons sèches/doublages/faux plafonds.SRBG
Lot 11 : cloisons et doublages isothermes.Normandie
Lot 12 : menuiseries intérieures bois.Plihon
Lot 13 : revêtements de sol/faïences.Leblois
Lot 14 : peintures/revêtements muraux.Andrieux
Lot 15 : équipements de cuisines.JD Euro
Lot 16 : plomberie sanitaires.AIR V
Lot 17 : chauffage/ventilation.Molard
Lot 18 : électricitéBernard